Grands motets français
Bénédicte Tauran | dessus
Anne Montandon | dessus
Jonathan Spicher | haute-contre
Marcio Soares Holanda | haute-contre
Jean-Luc Waeber | basse-taille
Lisandro Abadie | basse
Anne Montandon | dessus
Jonathan Spicher | haute-contre
Marcio Soares Holanda | haute-contre
Jean-Luc Waeber | basse-taille
Lisandro Abadie | basse
Ensemble Orlando Fribourg | chœur
Ensemble Baroque du Léman | orchestre
Laurent Gendre | direction
une production de l'Ensemble Orlando Fribourg
En 1733, à près de cinquante ans, Jean-Philippe Rameau compose Hippolyte et Aricie, son premier opéra. L’œuvre rencontre immédiatement le succès, et Rameau devient le grand compositeur lyrique que nous connaissons. Pendant ses jeunes années, Rameau, né en 1683, soit deux ans avant Bach et Händel, occupera plusieurs postes d’organiste et sera théoricien de la musique (son Traité de l’harmonie, publié en 1722). De cette période de sa vie nous sont parvenus des motets, des cantates, les trois Livres de clavecin et… aucune pièce d’orgue!
Quam dilecta, motet à la beauté raffinée et subtile, dominé à l’orchestre par les sonorités des cordes et des flûtes, est composé sur le Psaume 84, le même que Brahms utilisera pour son Requiem allemand (Wie lieblich sind deine Wohnungen). Dominé par un sentiment doux et joyeux, il exprime le bonheur de contempler la demeure du Seigneur et l’ardent désir d’y être accueilli.
Quoique né en 1711, Mondonville appartient par sa création à la même génération que Rameau. Tour à tour violoniste et maître de chapelle de la Chapelle royale, puis chef d’orchestre du Concert spirituel, il épousera en 1747 Anne-Jeanne Boucon, la claveciniste, dédicataire de l’une des Pièces de clavecin en concert de Rameau. Contrairement à ce dernier, Mondonville est connu essentiellement pour sa musique sacrée, dont les motets forment le corpus principal.
De profundis, motet funèbre, présente une grande unité de climat, grâce à l’utilisation des tonalités parentes de do, fa et si bémol. L’utilisation généralisée du madrigalisme, expression directe et ‘palpable’ du texte chanté, le rapproche de ses prédécesseurs italiens: bien que d’esthétique très française, sa musique a assimilé les styles italien et germanique.
Le motet Dominus regnavit est basé sur le Psaume 93, le premier des psaumes royaux. Après une ritournelle d’orchestre dans le style de l’ouverture à la française, les versets alternent chœurs, trio, duo et récit à voix seule, avec une grande variété de caractères et de mouvements (les flots impétueux du chœur Elevaverunt flumina).
Informations pratiques
dimanche 08 octobre 2017 - 17:00
Fribourg, Eglise du collège St-Michel
Billetterie
dès le 4 septembre 2017
Fribourg Tourisme
+41 (0)26 350 11 00
Tarifs
50.- / 35.- 10.- de réduction aux ayants-droit (AVS, membres Pro Orlando, carte culture)
Tarif étudiant : 15.- à la caisse du soir